Sol - Saba :
Les forces sud-coréennes et américaines ont mené lundi des exercices conjoints simulant des scénarios de combat souterrain dans des tunnels nord-coréens.
L'armée sud-coréenne a déclaré dans un communiqué que ces manœuvres s'inscrivent dans le cadre des « efforts des deux alliés pour renforcer leur préparation militaire afin de contrer les menaces potentielles de la Corée du Nord ».
Les exercices de quatre jours ont débuté plus tôt dans la journée sur un terrain d'entraînement à Paju, à environ 30 kilomètres au nord de Séoul, avec la participation d'environ 370 soldats.
Ces manœuvres s'inscrivent dans le cadre de l'entraînement conjoint annuel connu sous le nom de « Freedom Shield », selon les forces terrestres.
Les exercices, dirigés par le commandement des opérations terrestres, sont conçus pour « former les troupes aux tactiques de combat dans les installations souterraines nord-coréennes en cas de guerre ».
L'armée sud-coréenne a récemment cherché à améliorer sa préparation à la guerre souterraine, en créant une brigade spéciale de soutien aux manœuvres en 2019 et en formant des forces spécialisées pour opérer dans des installations souterraines, selon l'agence de presse Yonhap.
L'armée a annoncé que les exercices de cette semaine entraîneront les troupes à l'utilisation d'explosifs pour « assiéger l'ennemi à l'intérieur des tunnels », ainsi que de petits drones, dont le Black Hornet de fabrication américaine, pour les opérations de reconnaissance.
Les exercices Freedom Shield, basés sur un scénario de « guerre totale », devraient se terminer jeudi.
La Corée du Nord a catégoriquement rejeté aujourd’hui l’appel des pays du G7 à abandonner ses armes nucléaires, qualifiant cet appel d’inacceptable et incompatible avec ses droits souverains.
Le rejet de Pyongyang est intervenu dans une déclaration publiée par le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, qui indiquait que le G7 se concentrait sur la « prolifération nucléaire illégale et malveillante ».
Dans sa déclaration publiée lundi, la Corée du Nord a affirmé que le développement de ses armes nucléaires relevait de ses droits souverains, critiquant les pratiques du G7 consistant à utiliser le « partage nucléaire » ou à « fournir une dissuasion prolongée » pour atteindre ses objectifs.
Le communiqué ajoute : « Le G7 est devenu un groupe criminel nucléaire qui menace gravement la paix et la sécurité mondiales. Il doit abandonner ses ambitions dépassées d’hégémonie nucléaire avant de pouvoir parler de désarmement nucléaire. »
Pyongyang a souligné que son statut d’État nucléaire était inscrit dans sa constitution et ne changerait pas, que d’autres pays le reconnaissent ou non. Le pays a également menacé de renforcer son arsenal nucléaire, tant en quantité qu'en qualité, affirmant que cette mesure est une réponse aux menaces nucléaires extérieures auxquelles il est confronté.
La déclaration conclut en soulignant que la Corée du Nord continuera de moderniser et de renforcer ses forces nucléaires conformément à sa constitution et à ses lois nationales, afin de garantir sa sécurité et sa souveraineté face à ce qu'elle décrit comme des « menaces extérieures ».
