Ramallah - Saba :
Le Club des prisonniers palestiniens a indiqué aujourd’hui que le nombre total de femmes détenues dans les prisons israéliennes s'élevait à 26 au cours du mois de mars, après l'arrestation de 14 femmes, dont trois sœurs d'Hébron (Khalil). Entre-temps, l'occupation israélienne maintenait huit d'entre elles en détention.
Le Club des prisonniers a ajouté dans un communiqué publié que les autorités d'occupation continuent d'intensifier leurs attaques contre les femmes par le biais d'arrestations systématiques.
Il a expliqué que la majorité d'entre eux sont détenus dans la prison d'Al-Damon, dont une prisonnière de Gaza de la Palestine, Siham Abu Salem, un enfant, une prisonnière enceinte de trois mois, trois détenus administratifs et deux femmes journalistes.
Parmi les femmes détenues figure une prisonnière atteinte d'un cancer. Il convient de noter que deux d'entre elles sont détenues depuis le 7 octobre 2023 et que l'ennemi a jusqu'à présent refusé de les libérer.
Le Club des prisonniers a souligné que la majorité des femmes détenues sont détenues pour ce que l'ennemi qualifie d'« incitation », ce qui constitue un autre aspect du crime de détention administrative. Il a souligné que le nombre de femmes arrêtées depuis le début de la guerre d'extermination a atteint environ 500. Ce chiffre inclut les femmes arrêtées en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, ainsi que celles des territoires de 1948. Cependant, il n'existe aucune estimation précise du nombre de femmes arrêtées à Gaza.
Le Club des prisonniers a déclaré que cette escalade continue des attaques contre les Palestiniennes survient pendant la période la plus sanglante qu'elles aient connue dans l'histoire de l'occupation. Cela s'inscrit dans le contexte de l'agression généralisée contre le peuple palestinien, qui s'ajoute aux crimes de guerre et aux graves violations dont il est victime, notamment les exécutions sur le terrain, les arrestations systématiques et les violations atroces qui les accompagnent, notamment les agressions sexuelles.
Il convient de noter que cette escalade systématique a ciblé toutes les femmes des territoires palestiniens, y compris les mineures. Elle comprend également la détention de femmes en otage, des dizaines d'entre elles étant retenues en otage, dans le but de faire pression sur un membre de leur famille visé par l'ennemi pour qu'il se rende. Cette politique constitue l'un des crimes les plus graves, dont la fréquence a considérablement augmenté depuis le 7 octobre 2023.
Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé aujourd’hui que l'administration pénitentiaire ennemie sioniste poursuit ses crimes systématiques et organisés contre les prisonniers et les détenus. La torture, la famine, les crimes médicaux et la répression continuent de peser lourdement sur la vie des prisonniers, sans compter la propagation continue de maladies parmi eux, notamment la gale.
Selon le Club des prisonniers, basé sur (36) prisonniers palestiniens qui ont été récemment visités dans les prisons du Néguev et d'Ofer, les témoignages ont porté sur les récentes opérations de répression dont ont été témoins les prisonniers et les actes de torture, de coups et d'agressions de diverses formes qui les ont accompagnés, ainsi que sur la propagation continue de maladies à un rythme élevé dans leurs rangs, en plus de la faim, qui est devenue un outil de torture au fil du temps, et beaucoup d'entre eux ont souffert d'une perte de poids sévère, d'émaciation et de fatigue, en plus d'un certain nombre de détails denses et quotidiens liés au manque des nécessités les plus élémentaires de la vie, y compris la pénurie de vêtements et d'outils qui peuvent contribuer à ce que les prisonniers maintiennent leur propreté.
Le Club des prisonniers palestiniens a récemment examiné un groupe de témoignages relatifs aux conditions de détention dans les prisons du Néguev et d'Ofer, notamment concernant les opérations de répression menées par des unités spéciales dans la prison du Néguev, qui ont utilisé des balles en caoutchouc visant les pieds des prisonniers.
L'Autorité palestinienne des affaires des prisonniers et des anciens prisonniers a mis en garde contre la propagation d'un virus dangereux dans la section (3) de la prison israélienne "Megiddo".
Dans un communiqué publié lundi et relayé par l'agence de presse palestinienne WAFA, elle a expliqu que depuis près de dix jours, 90 % des prisonniers souffrent de diarrhée et de vomissements, certains perdant connaissance face à la gravité de leur maladie, notamment les personnes âgées. L'administration pénitentiaire néglige délibérément leur état de santé et les maintient sans aucun traitement.
