Londres - Saba :
Amnesty International a accusé hier l'armée israélienne d'avoir lancé des attaques aveugles contre des civils au Liban pendant la guerre et d'avoir commis des crimes de guerre contre des civils.
L'organisation de défense des droits humains a déclaré mercredi dans un communiqué : « Les preuves de violations répétées du droit international humanitaire s'accumulent » et a accusé les forces israéliennes de ne pas avoir fait la distinction entre cibles civiles et militaires lors de plusieurs frappes menées au Liban en 2023 et 2024.
Ramzi Qais, chercheur libanais à Amnesty International, a déclaré : « De plus en plus d'éléments montrent que les forces israéliennes ont systématiquement manqué à leur obligation de protéger les civils et de faire la distinction entre cibles civiles et militaires lors de leurs frappes au Liban en 2023 et 2024. »
Amnesty International a cité deux incidents qu'elle a qualifiés d'illégaux et potentiellement de crimes de guerre. Le 25 septembre, une frappe aérienne israélienne sur le nord-est du Liban a tué 23 membres d'une famille de réfugiés syriens, dont 13 enfants.
Le 1er novembre 2024, un immeuble résidentiel de deux étages a été bombardé, tuant dix civils.
Il convient de noter que l'ennemi israélien n'a pas respecté l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024 et continue de contrôler des zones du sud du Liban, malgré l'accord prévoyant son retrait complet après l'opération terrestre. Ses forces lancent également des raids quasi quotidiens sur le sud du Liban.
