Sanaa - Saba :
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a exprimé hier lundi sa profonde inquiétude face aux informations faisant état de frappes aériennes qui ont frappé un centre de détention de migrants dans le gouvernorat de Saada pendant la nuit.
Le bureau d'OCHA au Yémen a déclaré dans un communiqué, dont une copie a été reçue par l'agence de presse yéménite (Saba), que selon les informations préliminaires, les frappes aériennes ont entraîné la mort de 68 migrants, tandis que des dizaines ont été blessés, avec la possibilité que les chiffres augmentent à mesure que les efforts de recherche et de sauvetage menés par les intervenants de première ligne se poursuivent.
Il a souligné que les rapports indiquent que les hôpitaux de Saada sont soumis à une forte pression en raison de capacités limitées et de ressources rares. Deux hôpitaux proches du lieu de l'attaque ont reçu plus de 50 blessés, dont la plupart souffraient de blessures graves.
Il a souligné que les frappes aériennes constituent une menace croissante pour les civils au Yémen, notant que d'autres rapports indiquaient que huit personnes ont été tuées et six autres blessées, dont des femmes et des enfants, la nuit dernière dans le district de Bani Al-Harith de la capitale, Sanaa.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a appelé toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris la protection des civils.
