Sanaa - Saba :
L'Amérique, qui a bâti son empire sur les ruines de nombreux pays à travers le monde, connaît aujourd'hui une période de sénilité.
Comme l'a dit le sociologue arabe Abd al-Rahman Ibn Khaldun, les pays ont une durée de vie comparable à celle des êtres humains, commençant par l'enfance et se terminant par la vieillesse. L'Amérique est entrée dans sa sénilité et a entamé sa descente aux enfers, après avoir atteint son apogée par la force militaire, l'occupation, le pillage et la destruction.
L'Amérique n'a pas pu maintenir sa position, car le cours de l'histoire la contraint à la chute. C'est une fatalité historique que connaissent tous les pays qui ont bâti de grandes et influentes civilisations. Cette civilisation atteint un point historique qui la contraint à reculer et à régresser, laissant la place à d'autres civilisations émergentes.
Aujourd'hui, sous le règne de ce président américain dément, Trump, le processus d'effondrement américain s'est accéléré, fondé sur un fait historique : les dirigeants ont une influence décisive sur leurs pays : soit ils les mènent à la gloire, soit ils les précipitent vers l'abîme. C'est ce qui se produit actuellement aux États-Unis.
Trump entraîne son pays avec force et constance vers l'abîme, et de nombreux pays touchés par l'Amérique se relèveront de ce terrible effondrement, du Vietnam à l'Afghanistan, en passant par la Bosnie-Herzégovine, les pays d'Amérique latine et du Moyen-Orient, et de nombreux pays européens. L'Amérique a laissé derrière elle des griefs à travers le monde, et le temps est venu de rembourser ses dettes.
Un examen rapide révèle qu'une grande partie de la chute de l'Amérique vers l'abîme est imputable à ce que le monde considère comme le pays le plus faible : la République du Yémen, qui se dresse aujourd'hui fièrement face à l'empire du mal par sa puissance militaire. Le Yémen a obtenu ce qu'il voulait, humiliant l'Amérique lors des batailles de la mer Rouge, de la mer d'Arabie et du détroit de Bab el-Mandeb. Le monde entier reste stupéfait face à cette confrontation, qu'il qualifie d'inégale.
L'opération militaire yéménite a infligé une défaite sévère et multiforme à l'entité occupante et à ses soutiens et alliés, principalement les États-Unis et la Grande-Bretagne. Sur le plan politique, la plupart des pays du monde ne sont plus convaincus par l'approche sioniste, américaine et britannique de la question palestinienne, prônée depuis des décennies sous couvert du droit d'Israël à exister sur le territoire palestinien aux dépens du peuple palestinien.
Sur le plan militaire, la défaite infligée par la marine yéménite à l'entité occupante et aux deux plus grandes puissances militaires du monde, les États-Unis et la Grande-Bretagne, a été retentissante. Grâce à ses missiles balistiques à guidage de précision et à ses drones sophistiqués, la marine yéménite a pu mettre fin à l'agression américano-britannique-sioniste dans les mers Rouge et d'Arabie et dans le détroit de Bab el-Mandeb.
Sur le plan économique, l'opération militaire yéménite a eu de graves conséquences sur l'entité occupante, se traduisant par la paralysie des ports palestiniens occupés, notamment celui d'Umm al-Rashrash (Eilat), et l'arrêt du trafic d'importation et d'exportation dans tous les ports, créant une situation difficile pour l'entité sioniste.
Ce n'est plus qu'une question de temps, et l'Amérique pourrait bien déclarer sa propre défaite, compte tenu des faits que le monde vit à chaque instant.
