Sanaa - Saba :
Mohammed Hussein al-Aidaroos, président du Conseil de la Choura, a adressé une lettre au président de l'Association des Sénats et des Conseils de la Choura d'Afrique et du monde arabe, Mohamed Ould Rashid, ainsi qu'à d'autres présidents de conseils similaires, détaillant les crimes de guerre qui auraient été commis par l'agression américaine contre le peuple yéménite et les migrants de la Corne de l'Afrique.
Dans sa lettre, al-Aidaroos a déclaré que l'agression américaine s'est intensifiée depuis le 15 mars, ciblant directement des zones civiles, des marchés et des villes historiques, faisant des centaines de victimes civiles, principalement des femmes et des enfants.
Il a notamment souligné le ciblage d'un refuge pour migrants africains dans le gouvernorat de Saada, qui aurait tué et blessé environ 115 migrants.
Al-Aidaroos a affirmé que les actions américaines constituent une violation flagrante de la souveraineté du Yémen, du droit international et humanitaire, des chartes des Nations Unies et de toutes les règles d'engagement.
Il a soutenu que l'agression de l'administration américaine mettait en lumière l'hypocrisie de ses revendications concernant les droits humains et l'autodétermination des peuples.
Le président du Conseil de la Choura a affirmé que les États-Unis avaient intensifié leur agression après avoir échoué à dissuader le peuple yéménite de renoncer à sa position en faveur de la Palestine.
Il a condamné cette agression barbare et injustifiée ainsi que les « massacres brutaux » incessants contre les civils, notamment l'attaque du refuge pour migrants.
Al-Aidaroos a appelé la Ligue à condamner ce crime odieux contre les migrants, à faire pression sur les instances internationales pour qu'elles forment une commission d'enquête et à exiger justice pour les auteurs.
Il a exhorté les conseils membres à condamner tous les crimes d'agression américains au Yémen, notamment le recours excessif à la force contre le refuge pour migrants, dont le CICR et l'OIM avaient connaissance.
Il a tenu l'agression américaine juridiquement et moralement responsable de toutes ses actions contre le peuple yéménite, les qualifiant de « crimes de guerre contre l'humanité », ainsi que des conséquences de la militarisation de la mer Rouge et de la menace qu'elle représente pour la paix et la sécurité internationales.
