Sanaa - Saba :
Hier, lundi, l'agression américaine a lancé une série de raids sur les gouvernorats de Saada, Amran, Sanaa et Jawf, commettant un horrible massacre au refuge pour immigrants clandestins de la ville de Saada.
Lundi à l'aube, l'agression américaine a ciblé le refuge pour immigrants africains de Saada, placé sous la supervision de l'Organisation internationale pour les migrations et du Comité international de la Croix-Rouge. Cette attaque a fait 125 morts et blessés, un véritable crime de guerre.
Le ministère de la Santé et de l'Environnement a annoncé que l'attaque américaine contre le refuge de la ville de Saada avait fait 60 morts et 65 blessés parmi les immigrants africains, selon un bilan préliminaire.
L'agression américaine a également lancé une frappe aérienne sur la zone d'Al-Mahader, dans le district de Sahar, dans le gouvernorat de Saada. L'agression a ciblé le district de Bilad al-Rus avec une frappe aérienne et la zone de Barash, dans le gouvernorat de Sanaa, avec quatre frappes aériennes.
L'agression américaine a lancé trois frappes aériennes sur le district de Harf Sufyan, dans le gouvernorat d'Amran, et quatre sur le district de Bart al-Anan, dans le gouvernorat de Jawf.
Le crime commis par l'agression américaine contre le refuge pour migrants africains a été largement condamné. Les autorités locales du gouvernorat de Saada ont condamné ce crime brutal, soulignant qu'il constitue une violation flagrante du droit international, des conventions et des droits de l'homme. Ils s'ajoutent également au long bilan des crimes et violations commis par les États-Unis contre le peuple yéménite.
Le Comité national pour les affaires des réfugiés du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé que cette agression constitue un crime de guerre à part entière et une violation flagrante du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire, en particulier des Conventions de Genève de 1949, de la Convention relative au statut des réfugiés de 1951, de son Protocole de 1967 et des conventions internationales relatives à la protection des migrants illégaux.
Le comité a constaté que les États-Unis d'Amérique ont non seulement tué des civils et ciblé des biens civils au Yémen, mais ont également étendu leurs crimes odieux aux migrants africains hébergés dans un centre d'accueil géré sous la surveillance et la supervision du Comité international de la Croix-Rouge et de l'Organisation internationale pour les migrations.
Le comité a appelé la communauté internationale et les Nations Unies, en particulier le Conseil de sécurité, à rompre le silence et à condamner les crimes commis par les États-Unis contre les migrants africains, ainsi que les crimes qu'ils commettent contre des civils et des biens civils au Yémen, qui contreviennent à toutes les normes et conventions internationales.
Le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme a condamné ce crime horrible et lancé un appel urgent aux Nations Unies et à la communauté internationale pour qu'elles mettent fin à leur silence et prennent des mesures efficaces afin de mettre un terme aux violations répétées des États-Unis, et pour qu'elles exercent une pression politique et juridique sur l'administration américaine et ses alliés afin de garantir le respect du droit international.
Les partis politiques et les organisations de la société civile ont également fermement condamné le massacre commis par l'agression américaine lors du bombardement du refuge pour migrants africains illégaux à Saada.
Dans des déclarations distinctes reçues par l'agence de presse yéménite (Saba), les groupes ont considéré que le ciblage délibéré de biens civils par l'agression américaine constituait une violation des principes et règles du droit international humanitaire, notamment les principes d'humanité, de distinction et de proportionnalité.
Ces crimes constituent des crimes contre l'humanité et une grave violation du droit international humanitaire.
Les déclarations ont appelé les organisations internationales et les Nations Unies à condamner ce crime et à constituer une commission d'enquête internationale impartiale pour enquêter sur ce crime et sur les autres crimes commis par l'agression américaine au Yémen.
Ils ont souligné que cette agression brutale a révélé le véritable visage des États-Unis : un État terroriste mondial qui ne prête aucune attention aux valeurs humanitaires ni aux conventions internationales.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Yémen a exprimé sa profonde préoccupation suite aux informations faisant état de frappes aériennes ayant touché un centre de détention de migrants dans le gouvernorat de Saada.
Il a indiqué que, selon les informations préliminaires, les frappes aériennes ont tué 68 migrants et en ont blessé des dizaines, et que ce nombre devrait augmenter à mesure que les efforts de recherche et de sauvetage se poursuivent.
Il a souligné que les frappes aériennes constituent une menace croissante pour la population civile au Yémen.
